Comment vérifier les destinataires des e-mails?

admin 3 janvier 2014

Quelle est à votre avis la meilleure façon pour un spammeur de récupérer des tonnes d’adresses mails valides pour envoyer ses heureuses offres de Viagra ?

Tatatata… [Roulements de tambour]…Tatatata

C’est de récupérer toutes ces jolies adresses via ces chaînes ou Powerpoint débiles envoyés à la volée à tous vos contacts !

La recette ? On veut partager un petit message (un fichier Powerpoint par exemple), alors on inclue rapidement tous les destinataires dans le champ « A » ou le champ « Cc » (copie carbone, pour envoyer le même message à d’autres destinataires). Sauf que chacun de ces destinataires verront à leur tour tous les autres destinataires que vous avez sélectionné !

C’est ce qui est arrivé à une espagnole qui a écopé d’une amende de 3000€ pour avoir involontairement révélé toutes ces adresses e-mail. Ca fait réfléchir non ?

Si la France ne s’est pas encore positionnée sur le sujet, il me semble bon – au vu du nombre de mails de type « chaîne » dans lesquels je peux encore voir tous les destinataires – de vous dire de faire attention avec vos envois multiples.

Cci, envoyez en tout sécurité

Certains d’entre vous n’ont sans doute jamais entendu parler du champ Cci, et pourtant c’est lui qui permet de cacher les destinataires dans vos messages. Copie Carbone Invisible, ou Blind Carbon Copy [Bcc] pour les anglais, un geste simple qui permettra de garder votre mail propre et surtout respectueux de la confidentialité de chacun de vos destinataires.

Attention aussi à un autre mythe, le champ « Cc » signifie bien « Copie Carbone » et PAS « Copie Cachée » !

Bref, cette affaire espagnole prouve une fois de plus que si Internet est un outil merveilleux et ô combien pratique, il convient de respecter certaines règles parce qu’on ne fait pas n’importe quoi non plus sur Internet, comme partout.

Du temps où j’apprenais les quelques concepts de l’Internet (de retour au collège…), j’avais appris l’existence de la « Nétiquette« , sorte de règles de bon usage appliquées à l’Internet.

Et à la vue de l’état du web en 2011, je ne peux qu’en recommander la lecture.